• Lait de croissance : un atout santé pour les bébés

    A partir de 1 an, votre bébé a déjà bien commencé à diversifier sa nourriture, et le lait 2e âge ne lui convient plus... On conseille alors de lui faire boire du lait de croissance. Mais quels sont les constituants essentiels de ces produits ? La réponse avec Doctissimo.

    Les laits de croissance sont, selon la nouvelle dénomination, des aliments lactés destinés aux enfants en bas âge, c'est à dire âgés de 1 à 3 ans. On les conseille au petit déjeuner et au goûter, en complément d'une alimentation variée et à hauteur de 500 ml par jour. Tout comme les autres laits infantiles, leur composition est strictement réglementée. Leur principale caractéristique est d'apporter aux enfants les éléments qui sont peu présents voire absents naturellement dans le lait de vache, favorisant ainsi leur bon développement.

    Lait de croissance : une source de fer et de vitamines

    Lait de croissanceSource importante de calcium et de phosphore, le lait est un aliment rêvé pour favoriser la croissance. Une seule ombre au tableau : à l'état naturel, il contient très peu de fer. Cet élément est néanmoins indispensable à la fabrication des cellules du sang, notamment celles du système immunitaire. Le fer contribue ainsi à la protection de l'enfant contre les infections ORL ou broncho-pulmonaires à répétition. Les laits de croissance sont enrichis en fer : une concentration qui permet aux petits bouts de conserver la forme et de lutter contre les agressions extérieures !

    Autres éléments peu présents dans le lait de vache écrémé : les vitamines, A et D notamment. La première est impliquée dans le développement de la vision et son maintien, tandis que la seconde contribue à la minéralisation des os en facilitant l'absorption du calcium. Le lait entier en contient, mais sa consommation apporte beaucoup de graisse dans l'organisme. Les industriels ajoutent au lait de croissance ces deux vitamines, en faisant un source intéressante, tout en maintenant un taux de matière grasse bas.

    Un apport protéique régulé dans le lait de croissance

    Autre écueil en rapport avec le lait de vache : son taux de protéines. Celui-ci est en effet très élevé. Cela peut surcharger le métabolisme de l'enfant, qui doit alors mobiliser plus son organisme pour les dégrader. Un régime trop riche en protéines favorise également les surcharges pondérales à moyen terme et, plus tard, les problèmes de santé. Les laits de croissance sont moins concentrés en protéines. En complément d'une alimentation variée, leur emploi n'engendre pas de risque de dépasser les apports nutritionnels recommandés pour votre enfant, tout en évitant les risques liés à l'obésité.

    Un apport en acides gras essentiels

    L'ajout d'acides gras essentiels constitue un point fort de ces laits de croissance. Ces éléments sont indispensables au développement et au bon fonctionnement du système nerveux chez l'enfant en bas âge. Ils ne sont pas synthétisés dans le corps, doivent donc être nécessairement apportés par l'alimentation. Les deux représentants de cette famille sont l'acide linoléique, plus connu sous le nom d'oméga 6, et l'acide alpha-linoléique, ou oméga 3. Ils se trouvent notamment dans certaines huiles végétales et le poisson, mais pas dans le lait de vache classique. Les industriels les ajoutent donc au lait de croissance, à partir d'huiles végétales.

    Un remarque cependant : souvent aromatisés ou sucrés, ces laits ne conviennent pas à la préparation de plats. Dans ce cas, il faut le remplacer par du lait de préférence entier. Et si votre budget ne vous permet pas d'avoir recours à cette boisson de manière continue, rien n'interdit d'avoir recours au lait de vache à partir d'un an. Même si le lait de croissance est plus proche des besoins des enfants, il n'y a pas d'obstacle à lui donner du lait entier, tout en favorisant un régime alimentaire varié. Le tout est d'avoir recours à une nourriture diversifiée, afin de répondre au mieux aux besoins de votre enfant.


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  • Les vertus de l’allaitement

    Allaiter allaitementIl n’y a pas photo, l’allaitement est l’alimentation idéale du jeune bébé et du nourrisson ! Même les fabricants de lait premier âge le disent sur l’emballage ! Mais quelles sont les vertus réelles de ce geste maternel ? Donner le sein permet-il de lutter contre certaines maladies de l’enfant, telles que les allergies ou l’obésité ? Allaiter peut-il aussi être bénéfique pour la maman ?

     

    Le lait maternel : une composition idéale !

    Le meilleur lait pour le petit homme est le lait de sa mère ! Cette certitude connaît depuis quelques années un regain d'actualité. Quelles sont les raisons de cette supériorité du lait maternel ?

    Le lait maternel est très différent du lait de vache. Il est exactement adapté aux besoins de bébé.

    La ration est équilibrée

    Le lait maternel : une composition idéale !Le lait de chaque espèce est adapté à la croissance du petit de cette espèce de telle sorte qu'il n'y ait pas de déchets métaboliques. Quelques exemples éclairent ce concept. Le rat et le lapin doublent leur poids de naissance en six jours. Le petit veau le double en deux mois alors qu'il en faut six au petit homme. On peut en conclure que le rat, le lapin et le veau ont des besoins de croissance beaucoup plus importants que le petit homme, essentiellement en protéines et en sels minéraux.

    Par contre, le cerveau du petit veau croît deux fois moins vite que le cerveau du petit homme. Le veau a donc des besoins moins importants en nutriments nécessaires au développement du système nerveux: galactose, lactose et acides gras insaturés indispensables à la synthèse de la myéline, constituant essentiel des cellules nerveuses.

    L'analyse chimique des laits confirme cette hypothèse. Lorsqu'on observe les différents animaux, on se rend compte que la teneur des laits en protéines et sels minéraux est proportionnelle à la vitesse de doublement du poids de naissance. Chez la vache (dont les veaux doublent leur poids trois fois plus vite que les petits humains) la teneur en protéines et sels minéraux du lait est trois fois plus élevée que celle du lait de femme. Inversement, le lait de femme, riche en lactose et acides gras insaturés, convient au développement cérébral du petit homme.

    Quelles différences entre le lait de vache et le lait maternel ?

    Apport énergétique

    Il n'y a pas de différence sensible sur le plan calorique : 1 litre de lait apportant en moyenne 670 kcal (2 720 kJ).

    Les protides

    Le lait de vache contient trois fois plus de protides que le lait maternel. C'est dire que le nourrisson nourri avec du lait de vache non modifié devra éliminer les deux tiers des protéines qu'il reçoit. Le foie fabrique de l'urée, des sulfates et des phosphates que le rein devra éliminer, d'où un surcroît de travail pour ces organes. Cet excès de protéines provoque dans le colon le développement d'une flore microbienne, dite de putréfaction avec selles alcalines, excellent milieu de culture pour les germes pathogènes. En outre, les protéines du lait de vache sont des molécules étrangères pour l'organisme humain. La conséquence immunologique est la fréquence de l'intolérance aux protéines du lait de vache touchant 1 % des nourrissons dans sa forme sévère (diarrhée majeure, choc allergique...) et 5 à 7 % dans sa forme bénigne (troubles digestifs, hypotrophie, éruption...). Il paraît difficile de savoir combien de manifestations allergiques (infections ORL à répétition, asthme, eczéma...) sont déclenchées par l'intrusion de ces protéines étrangères dès le jeune âge mais il est certain que le lait de vache joue un rôle important. Le lait de mère est adapté à la physiologie du bébé et contient des protéines telles que la méthionine, la taurine ou la tyrosine, qui répondent à l’immaturité enzymatique de l’enfant.

    Les glucides

    Le principal sucre du lait maternel est le lactose qui, grâce à la lactase, enzyme présente dans les cellules intestinales, est dédoublé en glucose et galactose. Le galactose entre dans la composition des cérébrosides nécessaires à la synthèse de la myéline. Le lait de vache contient moins de lactose que le lait maternel.

    Le lait de femme comprend en outre de nombreux oligosaccharides dont seuls certains sont connus pour l'instant. Leur rôle est encore incompris mais il est probable qu'ils favorisent le développement intestinal d'une flore microbienne (lactobacillus bifidus) qui protège la muqueuse intestinale contre les agressions bactériennes.

    Avant les réglementations récentes, la plupart des laits industriels pour nourrissons (préparés à partir du lait de vache) contenaient de trop grandes quantités de saccharose (sucre domestique) qui habituaient le nourrisson au goût sucré. C'était alors le risque ultérieur de caries dentaires et d'obésité avec ses complications cardio-vasculaires.

    Les lipides

    Si la richesse en graisses des deux laits est sensiblement identique, il n'en est pas de même pour la proportion en acides gras insaturés. Un litre de lait de femme apporte deux à neuf fois plus d'acides gras insaturés (acides linoléique et arachidonique) qu'un litre de lait (de vache) industriel demi-écrémé. Ces acides gras insaturés sont essentiels pour les synthèses cérébrales et l'organisme humain ne sait pas les fabriquer.

    Cela ne signifie nullement que le quotient intellectuel soit directement en rapport avec le mode d'alimentation au cours des premières semaines de vie mais on peut penser que certains enfants plus vulnérables que d'autres ne bénéficient pas des meilleures chances de développement lorsqu'ils sont nourris au lait de vache.

    Il est certain qu'il existe d'importantes marges de sécurité. La diversification précoce du régime, les stocks de graisses existant à la naissance chez le nouveau-né (à condition que la femme enceinte se soit bien alimentée) donnent au nourrisson une quantité souvent suffisante d'acides gras insaturés pour un an. Ces stocks expliquent que toutes les erreurs commises dans l'alimentation du nourrisson n'aient pas eu de conséquences dramatiques sauf chez les nouveau-nés à risque (les prématurés et les dysmatures).

    Les sels minéraux

    Le lait de vache contient trois fois plus de calcium que le lait de femme mais il est très mal métabolisé par le nourrisson pour des raisons biochimiques diverses.

    Le lait de vache apporte trois fois plus de sodium que le lait de femme et l'on sait les risques d'hypertension artérielle que cela peut entraîner chez l'adulte. La fréquence et la gravité des déshydratations hypernatrémiques chez le nourrisson montrent la limite de sa tolérance à un apport excessif de sodium.

    Le lait de vache apporte deux fois moins de fer que le lait maternel, ce dernier étant déjà à la limite inférieure des besoins.

    Les teneurs en zinc des deux laits sont identiques mais ce métal est présent dans le lait humain sous une forme spécifique qui explique le rôle exclusif du lait de femme dans la prévention et le traitement de l'acrodermatitis enteropathica (maladie héréditaire consécutive à une carence en zinc et dont les manifestations sont essentiellement digestives et cutanées).

    Chrome, manganèse, cuivre, sélénium et iode sont en quantités à peu près égales dans les deux laits.

    Les vitamines

    Par rapport au lait de vache, les teneurs en vitamines sont à des taux plus élevés dans le lait maternel, sauf pour l'acide folique (identique) et pour la vitamine K (plus faible dans le lait maternel). Le taux de vitamine C est juste suffisant si la mère ne fume pas.

    Pour la vitamine D, la situation n'est pas claire mais il est préférable d'en ajouter quelle que soit l'alimentation de l'enfant. Le lait de femme est par ailleurs très riche en vitamine E, puissant agent antioxydant.


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  • Purée de carottes (A partir de 4 mois)

    1 grosse pomme de terre
    2 petites carottes
    1 branche de persil
    1 pincée de sel
    1 noisette de beurre
    1/4 verre de lait

    Mettez les légumes épluchés, lavés et coupés en morceaux, le sel et le persil dans une petite casserole d'eau froide (ou à la vapeur) et laissez frémir pendant 30 mn environ. Les légumes sont cuits quand votre fourchette peut les piquer sans difficultés. Égouttez et mixez finement les légumes cuits sauf le persil. Ajoutez le beurre et un peu de lait et mélangez le tout, vous pouvez servir.


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  • Purée de courgettes (A partir de 5 mois)

    1 courgette
    1 grosse pomme de terre

    Épluchez les légumes et coupez-les en morceaux. Mettez le tout dans une assiette creuse avec un peu d'eau et un film plastique (à percer) et passez 10 minutes au micro-ondes. Un coup de mixeur, une goutte d'huile d'olive ou de noix, puis servez. Et hop !
    "Idée recette pas particulièrement lumineuse mais délicieuse


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